1 – Présentation du jardin – sa conception, ce qu’on y trouve
Un jardin à thèmes au centre du village
La municipalité a réfléchi à l’aménagement d’un terrain de 4000 m² situé dans le centre bourg du village pour créer un espace intergénérationnel, détente, rencontre, échanges et découverte du monde végétal.
La commune possède de nombreuses particularités qui ont fait son histoire mais qui n’ont jamais été vraiment dévoilées ou exposées, ce nouveau jardin devrait permettre au public de découvrir ces spécificités qui sont : les rosiers, les briques, la vigne et le label 4 fleurs.
La jeune architecte paysagiste Marie-Charlotte Giloots (influence paysage) chargée du dossier a réalisé ce projet composé de végétaux du terroir local suivant la demande de la commune.
Une grande allée traverse le jardin obliquement, sur le haut du terrain une vigne sera mise en valeur autour d’un amphithéâtre de verdure auréolé de mini potagers.
Au centre des arbres fruitiers sont plantés, une roseraie parfumée composée de rosiers « label rouge » feront l’objet de concours nationaux dans la lignée des manifestations déjà existantes en France.
Ce projet vise à mettre en valeur nos rosiéristes producteurs locaux.
La collection de briques estampillées léguée par un quiersois, M. Rolland Barreau trouvera sa place par la suite dans le jardin, au côté de bancs permettant de se poser dans cet endroit privilégié.
2 – Histoire de la rose, son arrivée dans le Bellegardois
Cultivée depuis des temps immémoriaux, la rose est certainement la fleur que l’on offre le plus. Nabuchodonosor, roi de la fastueuse Babylone en décorait abondamment ses palais ; en Perse, on en tirait de l’huile parfumée et l’on utilisait les pétales pour remplir le matelas du sultan.
Au cachemire, les empereurs moghols entretenaient une merveilleuse roseraie, et, à leur retour de voyage, on jetait des pétales dans la rivière pour les accueillir. Plus tard dans l’empire Romain, les roses devinrent synonymes des pires excès, car les paysans étaient contraints de les cultiver, au lieu de produire du blé, pour satisfaire au désir de leurs propriétaires. Les empereurs remplissaient d’eau de roses leurs bassins et piscines, et se livraient à des orgies sur d’épais tapis de pétales. Héliogabale, pour distraire ses invités, lors des fêtes qu’il donnait, faisait tomber sur eux une pluie de pétales.
Dans le Bellegardois, Jacques Lucien Pilté qui travaille dans les fermes alentours et dans les briqueteries locales, traverse une période difficile en cet hiver 1898. IL est veuf avec deux jeunes enfants et continue à s’endetter. Un incroyable concours de circonstance va se produire. M Jacques Lucien Pilté passe, comme chaque jour à la boulangerie de Bellegarde. Le boulanger rechigne un peu car il a encore beaucoup de « dettes de pain ». Une discussion s’engage parmi les clients présents, l’institutrice de Bellegarde entend les propos tenus et intervient. Un de ses parents, un Orléanais dénommé Turbat, produit des rosiers tiges. Il a beaucoup de mal à se fournir en églantiers. Les bois d’Auvilliers et des alentours en regorgent, alors … pourquoi pas !
En effet, ces églantiers une fois préparés, greffés, servaient de base à la création de rosiers tiges.
Notre paysan, curieux, apprend vite les techniques de greffage du commerçant. Rapidement, il va mettre à profit ses connaissances à Quiers et dans les communes limitrophes. Dès lors, la culture des rosiers est devenue prospère en dépit d’immanquables déboires.
Les énergies et les idées ainsi rassemblées ont permis la création de nombreuses variétés de roses colorées et parfumées.
3 –Groupement des Rosiéristes de Bellegarde
Vers la fin de la guerre 39-45 les rosiéristes se regroupent, pour mutualiser leurs idées et leurs moyens. A cette époque, on ne trouve plus de raphia pour ligaturer les rosiers buissons et les rosiéristes ressentent le besoin de se regrouper pour faire des achats de fournitures. Les rosiers tiges, eux, se ligaturaient à la laine.
Professionnellement les rosiéristes vont se rapprocher de l’Union Syndicale Horticole de la région Orléanaise pour être soutenus et défendus.
Vers 1950, quelques 22 professionnels produisent des rosiers sur la région de Bellegarde. Ensemble, ils vont mettre en place le fameux bal des roses qui durera plus de 20 ans.
Dans les années 1970 en plus de la culture des rosiers, les professionnels ont développé la production de plantes horticoles et ont su ainsi répondre aux demandes des propriétaires de résidences secondaires qui à cette époque étaient très nombreuses, les exploitations se sont agrandies et se sont diversifiées, depuis la courbe s’est inversée.
Pour faire la promotion de leur métier, les rosiéristes ont créé en 1963, le Groupement des Rosiéristes, association « loi 1901 » qui leur permet d’effectuer des achats en commun, de s’entraider, de pratiquer les mêmes tarifs lors de la célèbre Foire aux Rosiers.
En effet les jeunes rosiéristes/pépiniéristes ont créé un évènement d’envergure : la célèbre Foire aux Rosiers qui a toujours lieu le week-end de Pâques. Elle draine sur 3 jours de 20 000 à 30 000 visiteurs.
Actuellement, il y a 8 entreprises de production horticole et de pépinière réparties sur les communes de Bellegarde, Quiers/Bezonde, Nesploy et Villemoutiers.
Les années 1990 voient arriver la culture du rosier en conteneur, notamment grâce au développement des jardineries.
131 hectares sont utilisés pour la production de rosiers et de pépinières de pleine terre : il est mis en culture environ 1,5 millions de rosiers chaque année, sous toutes ses formes. Dont quelques 500 variétés sur Quiers vendues dans les jardineries, en circuit court et auprès des professionnels du paysage.
4 – Le Label Rouge :
Un jardin et des rosiers « label rouge » en concours
Des problèmes d’authenticité variétale sont à l’origine de la réflexion des producteurs et des distributeurs et de la création d’un label pour amener aux consommateurs un produit de qualité supérieure. Les constatations faites sur certains produits (par exemple sur les dahlias en région angevine en 2009) montraient que toute la garantie de qualité annoncée et attendue n’était pas au rendez-vous. Une association a été créée, appelée organisme de défense et de gestion (ODG) agréée par l’INAO (institut national de l’origine et de la qualité). Le label rouge apporte donc des signes officiels de qualités, le produit estampillé est garanti de qualité supérieure au standard du marché. Conquis par cette évolution un rosiériste de Quiers-sur-Bezonde a adhéré à un ODG, sous le nom d’association « Excellence végétale ». La section « Rosiers » est ainsi née. A savoir qu’il existe des sections dalhia, gazon, géranium, sapin de noël etc). Producteurs, distributeurs, associations de consommateurs, hybrideurs ont participé à la construction du cahier des charges écrit en 2015 et la première saison a eu lieu au printemps 2016. La première étape a été d’analyser ce qu’était un produit dit standard et de le définir en partenariat avec les distributeurs. Ensuite la réflexion a porté sur les éléments de qualité a apporté au standard pour le client. L’engagement d’un « mieux » devait être réel et a entraîné un prix de vente plus élevé. Les critères de qualité ont été validés par une autorité indépendante, le ministère de l’agriculture et l’INAO. Tous les ans, les producteurs sont audités en interne par l’association pour s’assurer que tous les points du cahier des charges sont respectés et par un certificateur (Certipaq) qui vérifie chaque item du plan de contrôle établi. Les bonnes variétés avec un certificat d’obtention végétal récent sont privilégiées, rosiers qui ont été testés dans des concours indépendants. Elles ont profité de l’amélioration génétique et présentent des qualités de densité et de durée de floraison, de vigueur, de résistance à la maladie et aux champignons, de parfum, notées par un jury indépendant. Elles doivent avoir un port harmonieux et être auto-nettoyantes (les pétales tombent seules et disparaissent). Les coefficients attribués par Excellence Végétale sont différents en fonction de l’utilisation de la plante (buisson grande fleur ou à fleurs groupées, rosier paysager, de talus, grimpant). La variété doit obtenir au minimum 67 sur 100 pour prétendre obtenir le label rouge : 60 rosiers l’ont obtenu à ce jour. L’écusson label rouge peut alors être apposé sur le rosier. Les gammes ont été testées par l’entreprise Pilté et 35 variétés ont été choisies au vu du marché.
5 – Focus sur un rosier intéressant Prestige de Bellegarde
En 1950, c’est le plein essor pour les rosiéristes de Bellegarde, troisième pôle de production de roses en France. Quelques noms marqueront la profession. Marcel Robichon, d’abord installé sur Orléans puis à Pithiviers obtint une quarantaine de variétés. Dans les années 1960, André Eve mondialement connu reprend l’entreprise de Marcel Robichon à Pithiviers. Sa première obtention fut dédiée à la chanteuse Sylvie Vartan (1968). Depuis ses obtentions sont nombreuses.
En 1972 Bellegarde est reconnue, Premier Village des Roses en France (après avoir planté plus de 10000 rosiers en trois ans !), le grand rosiériste André Eve créé un fameux rosier polyantha baptisé « Prestige de Bellegarde » en hommage aux rosiéristes de Bellegarde et des alentours, Nom de l’obtention Eveprest.
A l’époque, près de 200 « Prestige de Bellegarde » ont été offert par la ville de Bellegarde à la principauté de Monaco pour agrémenter la Roseraie Grâce de Monaco.
Cet hybride moderne forme un buisson compact et touffu de 80cm d’une excellente résistance aux maladies. Très remontant il porte de généreux bouquets de corolles semi-doubles de 8cm de diamètre, d’un rouge vif très homogène. C’est un rosier sans problème, idéal pour massif, bordure, jardinière. Les fleurs tiennent très bien en vase. Après avoir été baptisé par Marie Dubois, le prix « Roses d’Or » du concours international lui a été décerné en 1976. Marie Dubois, célèbre actrice, souvenez-vous de ses films avec Michèle Mercier, Jean Gabin, Bourvil, Fernandel et Jean Paul Belmondo, « Tirez sur le pianiste », « Jules et Jim », « Il y a longtemps que je t’aime », « La grande vadrouille »…
Ce magnifique rosier rouge vif, nous amène à évoquer le langage des fleurs.
Le langage des Roses :
Rouge Amour passion
Rose Amour
Blanche Amour pur et raffiné
Jaune Perte d’amour et infidélité
Rose chou Ambassadeur d’amour
Rose musquée Beauté capricieuse
6 – Focus sur un deuxième rosier (Pierre de Ronsard)
Rosier star de tous les jardins depuis 1986. Pierre de Ronsard Meiviolin est devenu depuis son lancement par Meilland le rosier préféré de nombreux jardiniers. Ces nombreuses qualités lui ont valu en 2006 d’être élu « Rose Favorite du Monde Entier » par la Fédération Mondiale des Sociétés de Roses ! C’est ainsi la quatrième rose Meilland à entrer au Panthéon Mondial des Roses après Mme A. Meilland (Peace), Papa Meilland Meicesar et Bonica Meidomonac. Le succès se perpétue toujours aujourd’hui, faisant de Pierre de Ronsard Meiviolin le rosier grimpant le plus vendu au monde. Ses roses à l’ancienne d’un coloris Crème rosé marginé de rose carminé, tendre et lumineux, se renouvellent de l’été à l’automne. Ce rosier grimpant aux roses rondes et pleines, au parfum léger est résistant aux maladies. Il se hisse aisément à 2 à 3m et couvre 8 à 10m². Le rosier Pierre de Ronsard Meiviolin est idéal pour fleurir un mur ou un treillage contre lequel il pourra déployer ses branches robustes. On peut aussi en garnir une colonne ou un arceau.
Cette superbe variété rend un vibrant hommage au poète épicurien qu’était Pierre de Ronsard, amoureux des jardins et des roses : Tous, nous nous souvenons de l’Ode à Cassandre : « Mignonne allons voir si la rose, Qui ce matin avait déclose, Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vesprée, Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. »
Pour la petite histoire, Dans les carrés de sélection du début des années 1980, peu de personne y croient… La tendance de l’époque fait peu cas des roses à l’ancienne et des tons pastel. Il a même été question d’abandonner le projet de commercialisation… Cependant, l’équipe de Sélection Meilland conserve ce rosier aux qualités indéniables et continue observations et évaluations. Après réflexion, l’équipe Meilland décide en 1986 de commercialiser cette variété sous le nom de PIERRE DE RONSARD en France, et EDEN ROSE à l’international, avec le succès qu’on lui connaît depuis ses débuts !…
7– La vigne
La vigne a fait partie des activités importantes de Quiers. C’est pourquoi les arches portent chacune un pied de vigne.
Introduite dans notre région par les moines de l’abbaye de St Denis près de Paris, le vin était vendu aux cafetiers ou conservé pour une consommation personnelle.
A Quiers, des clos de vignes sont mentionnés dès la première moitié du 14ème siècle. Les vignobles sont présents dans les hameaux de la Quellerie ; la Gastinière, l’Aunoy, Jobert et Chien-cul.
Plus tard sous l’Empire, on plante des ceps près du bourg, aux Gras, à Guignonville, à la Baraudière, à Bécheneau, mais c’est à Vaubignon que l’on produit le plus de vin. Lors du conseil municipal du 15 mai 1848, on se plaint des excès de roulage entre Vaubignon devenu « véritable usine de plusieurs milliers d’hectolitres » et le canal d’Orléans.
De 1850 à 1880 près de 40 personnes se déclarent professionnellement, vignerons.
En 1885, le phylloxéra a détruit considérablement la vigne dans notre village.
A partir de 1886, les vignerons locaux se sont intéressés à des cépages plus vigoureux, comme le noa ou le baco : vins très colorés, âpres et riches en alcool.
Suite à cette période dévastatrice les agriculteurs-vignerons, plutôt que de collecter les églantiers pour les vendre aux rosiéristes orléanais, décident de produire des rosiers à Quiers. Depuis, cette culture spécifique est toujours d’actualité.
8 – La culture des rosiers et le traitement
- Les roses anciennes : caractères ancestraux, branches épineuses érigées ou retombantes, parfois moussues, coloris pastel. Ces rosiers ne fleurissent qu’une seule fois dans l’année.
- Les roses modernes : leur intérêt est dans la richesse des coloris et dans les remontées exceptionnelles qui s’étalent en continuité de Mai à Octobre.
On distingue :
A Les buissons à grandes fleurs : grosse fleur unique par tige, tous coloris, parfum subtil.
B Les buissons à fleurs groupées polyanthas, Floribundas : la branche donne ici une grappe de fleurs moyennes ou petites. Plantes à utiliser en massif.
C Les rosiers miniatures : mêmes caractéristiques que les précédents mais à végétation naine.
D Les rosiers arbustes : ils sont destinés à faire des buissons.
E Les rosiers tapissants : plantes à fleurs groupées destinées à tapisser des talus.
F Les rosiers grimpants : ils sont destinés à palisser sur des murs, des treillages et des clôtures.
G Les rosiers tiges et pleureurs : variétés greffées sur tige de 80cm à 1m80 de hauteur.
Les rosiers se multiplient par semis, drageonnement, bouturage et greffage. Cette dernière technique, dite en écusson, est la plus répandue. Elle fut généralisée à partir de 1850 par un rosiériste lyonnais Monsieur Guillot.
La méthode « in-vitro » est un moyen moderne de reproduction, peu employé en pratique, car économiquement ce n’est pas rentable. Il permet toutefois de régénérer certaines variétés en voie de disparition.
On cultive des rosiers :
- Pour l’intérêt qu’ils apportent dans l’aménagement des jardins et des espaces publics,
- Pour la fleur coupée,
- Pour le parfum et l’emploi en cosmétique,
- Pour la distillation, eau de rose, essence et alcool de rose,
- Pour ses qualités médicinales : soin de la peau, soin des yeux,
- Pour ses qualités gustatives : gâteaux à la rose, confiture de rose, liqueur à la rose…
Le CARINA, nom d’une rose et d’une famille de restaurateurs de Bellegarde qui sut associer la liqueur de rose à du vin blanc pétillant dans un apéritif très apprécié, fut un élément dans le succès de nos premières Foires aux Rosiers.
9- La taille des rosiers
Il vaut mieux « mal » tailler un rosier que ne jamais le tailler. Un rosier bien nourri supportera presque toutes les erreurs de taille !
A l’automne, il ne s’agit pas vraiment d’une taille mais d’un nettoyage. On cisaille les buissons pour diminuer leur hauteur et leur donner une forme plus ou moins arrondie. Les rosiers tiges sont eux aussi arrondis, ce qui facilitera leur protection par grand froid. On peut commencer à enlever les bois morts ou nécrosés. Ce nettoyage s’accompagne impérativement d’une élimination des feuilles encore présentes. Ces déchets ne doivent pas être compostés car ils sont porteurs de nombreuses spores de champignons. Cette mesure prophylactique est indispensable pour débuter le printemps avec des rosiers sains. Un apport d’un amendement organique en hiver complétera les soins de taille.
Au printemps, la taille se pratique « après les fortes gelées » C’est la vraie taille de formation. On commence par éliminer le reste de bois morts et de brindilles pour ne garder que quelques grosses branches charpentières. Sur un rosier qui a eu une belle végétation l’année précédente (car il a été bien nourri!) certaines belles charpentes sont reparties du point de greffe ou de la base. Il faut les garder et en profiter pour éliminer des charpentes plus anciennes. Votre rosier sera ainsi rajeuni à chaque printemps et vous augmenterez sa durée de vie. A partir de là on prend le principe de la taille courte (3 à 5cm) pour les rosiers chétifs et de la taille longue (20 à 25cm) pour les rosiers vigoureux.
Pendant la floraison, on peut éliminer les fleurs fanées au fur et à mesure de la saison pour favoriser la remontée. Il ne faut pas hésiter à couper 10 voire 20cm ou plus sous la (les) fleur (s).
Les rosiers non remontants se taillent après la floraison, car ils fleurissent sur les branches de l’année précédente.
Pour les vieux rosiers qui n’ont pas été taillés pendant de nombreuses années, il faut commencer par enlever les bois morts et abimés pour aérer la plante. On peut alors tailler sans trop de risques, si de jeunes branches (encore vertes) partent de la base. Dans le cas contraire, la partie est plus risquée ! Une taille trop sévère peut être fatale.
10 – Pour prolonger la balade : renvoi sur les sentiers aménagés de la commune. Pour aller plus loin :
Qui erre trouve les richesses cachées de Quiers
Vestiges d’une briqueterie rue Zurfluh : La commune a vu son territoire utilisé par les briquetiers, les tuiliers et il n’est pas rare de trouver dans les maisons datant de plus de 50 ans des traces de cette activité. La dernière briqueterie en date de la commune dite Zurfluh a disparu dans une célèbre explosion le lendemain de la signature de l’armistice de la guerre 14-18.
Un havre de paix : le chemin dit de la cascade conduit à un espace vert et laissé naturel pour le plus grand plaisir des randonneurs. En empruntant le sentier de la rose vous passerez à Jobert, hameau qui comptait autrefois son moulin, abattu en 2019 car devenu dangereux.
Une église sans clocher : l’église de la commune connait une histoire fâcheuse en 1775. On raconte qu’un prêtre n’aurait pas attendu l’arrivée d’un seigneur en retard pour raison de chasse et aurait été assassiné sur l’autel. Histoire vraie ou transformée au cours du temps, toujours est-il l’église de la commune n’a pas de clocher. C’est seulement en 1862 que l’abbé Bellanger décide de célébrer de nouveau la messe.
Des sentiers aux passerelles : En poursuivant votre balade au cœur du village, vous pourrez emprunter les passerelles de l’Aunoy qui permettent d’enjamber la rivière de la commune : la Bezonde. De cet aménagement est né le sentier des abeilles qui relie la commune du nord au sud. Actuellement, le sentier de la rose a pris la « relève » et bientôt une boucle pédestre plus longue sera empruntable par les marcheurs. Ce nouveau sentier est né quant à lui de la volonté des élus de Bellegarde et Quiers, communes proches qui cultivent le vivre ensemble. sa création permet des boucles mettant en valeur le patrimoine des deux communes.
Des maisons fleuries : Lors de votre promenade, soyez attentifs, vous pourrez découvrir quelques jardins d’habitants particulièrement remarquables. Les nombreux fleurisseurs du village préservent la qualité de l’environnement de la commune et lui permette de conserver ses 4 fleurs. Cet embellissement collectif est un des atouts de la commune.