Un jardin et des rosiers « label rouge » en concours
Des problèmes d’authenticité variétale sont à l’origine de la réflexion des producteurs et des distributeurs et de la création d’un label pour amener aux consommateurs un produit de qualité supérieure. Les constatations faites sur certains produits (par exemple sur les dahlias en région angevine en 2009) montraient que toute la garantie de qualité annoncée et attendue n’était pas au rendez-vous. Une association a été créée, appelée organisme de défense et de gestion (ODG) agréée par l’INAO (institut national de l’origine et de la qualité). Le label rouge apporte donc des signes officiels de qualités, le produit estampillé est garanti de qualité supérieure au standard du marché. Conquis par cette évolution un rosiériste de Quiers-sur-Bezonde a adhéré à un ODG, sous le nom d’association « Excellence végétale ». La section « Rosiers » est ainsi née. A savoir qu’il existe des sections dalhia, gazon, géranium, sapin de noël etc). Producteurs, distributeurs, associations de consommateurs, hybrideurs ont participé à la construction du cahier des charges écrit en 2015 et la première saison a eu lieu au printemps 2016. La première étape a été d’analyser ce qu’était un produit dit standard et de le définir en partenariat avec les distributeurs. Ensuite la réflexion a porté sur les éléments de qualité a apporté au standard pour le client. L’engagement d’un « mieux » devait être réel et a entraîné un prix de vente plus élevé. Les critères de qualité ont été validés par une autorité indépendante, le ministère de l’agriculture et l’INAO. Tous les ans, les producteurs sont audités en interne par l’association pour s’assurer que tous les points du cahier des charges sont respectés et par un certificateur (Certipaq) qui vérifie chaque item du plan de contrôle établi. Les bonnes variétés avec un certificat d’obtention végétal récent sont privilégiées, rosiers qui ont été testés dans des concours indépendants. Elles ont profité de l’amélioration génétique et présentent des qualités de densité et de durée de floraison, de vigueur, de résistance à la maladie et aux champignons, de parfum, notées par un jury indépendant. Elles doivent avoir un port harmonieux et être auto-nettoyantes (les pétales tombent seules et disparaissent). Les coefficients attribués par Excellence Végétale sont différents en fonction de l’utilisation de la plante (buisson grande fleur ou à fleurs groupées, rosier paysager, de talus, grimpant). La variété doit obtenir au minimum 67 sur 100 pour prétendre obtenir le label rouge : 60 rosiers l’ont obtenu à ce jour. L’écusson label rouge peut alors être apposé sur le rosier. Les gammes ont été testées par l’entreprise Pilté et 35 variétés ont été choisies au vue du marché.